Mon histoire

Qu’est-ce qu’un déchet ?

Tout ce qui est abandonné, qui ne présente plus d’utilité, qui est destiné à être éliminé constitue un déchet.

Les hommes préhistoriques nomades

Les hommes préhistoriques nomades

Les hommes préhistoriques produisaient exclusivement des déchets organiques : restes de nourriture, os, peaux d’animaux qui se décomposaient naturellement après consommation.

 

 

 

 

Antiquité : premières toilettes publiques

Le mode de vie évolue. Les hommes se regroupent dans des « cités ». On y installe alors des « latrines » (toilettes) publiques et on crée des fosses à l’extérieur des villes pour y déposer ordures, excréments ou encore cadavres d’animaux sacrifiés.

Moyen-âge : insalubrité et épidémies

Moyen-âge : insalubrité et épidémies

La taille des villes et la production de déchets augmentent :  ordures des habitants, excréments, eaux usées,... sont jetés dans la rue ou déversés dans les rivières entraînant entre autres la pollution de l’eau (notamment de la Seine à Paris) et une épidémie de Peste Noire.

En 1184, Philippe Auguste ordonne le pavage des rues de Paris et la création de fosses au centre des rues pour faciliter l’évacuation des déchets.

Le saviez-vous ?

Naissance du métier de chiffonnier

Au Moyen-Âge, le chiffonnier rachetait les déchets jetés par les habitants (chiffons, objets, bouts de métal…) qu’il revendait ensuite. C’était le premier recycleur !

De la renaissance au 18e siècle : premières collectes

Malgré les pavés, l’absence d’hygiène continue à provoquer de nombreuses épidémies. Louis XII instaure la «taxe des boues et des lanternes» pour financer les premières collectes d’ordures ménagères, impôt qui sera abandonné car les habitants ne voulaient pas payer.  

François Ier met en place des paniers pour le dépôt des ordures.

XIXe siècle : prémices du tri sélectif

XIXe siècle : prémices du tri sélectif

C’est grâce à Louis Pasteur (scientifique français, chimiste et physicien de formation), qui met en évidence le rôle des micro-organismes notamment dans la contamination et la contagion, que les habitants prennent conscience des bienfaits de la propreté.

Et c’est le préfet de Paris, Eugène Poubelle, qui propose, en 1884, trois boîtes à ordures munies de couvercles permettant de déposer séparément dans l'une les matières putrescibles, dans l’autre les papiers/chiffons et dans la 3e les débris de vaisselle, de verre et les coquilles d'huîtres.

Début du XXe : Révolution industrielle et surconsommation

La révolution industrielle (électricité, exploitation du pétrole) crée de nouveaux déchets notamment l’acier et les matériaux de synthèse dont les plastiques…

Afin de financer l'élimination des déchets ménagers et assimilés, l'Etat instaure, par la loi du 13 août 1926, la Taxe d’Enlèvement d’Ordures Ménagères (TEOM).

Les déchets sont collectés avec des véhicules à traction animale puis, motorisés.

Milieu du XXe

Milieu du XXe

La croissance démographique augmente le volume des déchets. La collecte municipale des déchets ménagers s'est donc imposée. C'est ainsi qu'en 1959, le Siom de la Vallée de Chevreuse s'est constitué autour de 9 communes (Bures-sur-Yvette, Chevreuse, Gif-sur-Yvette, Gometz-le-Châtel, Igny, Orsay, Palaiseau, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Villebon-sur-Yvette).

De nouvelles techniques de traitement vont ensuite apparaître, dont l’incinération des déchets. Dès 1972, le Siom construit une usine d’incinération à Villejust (91)... devançant la loi de 1975 qui instaurait l’obligation pour les communes de collecter et traiter les déchets ménagers.

 

Fin du XXe début du XXIe : Impact de la mondialisation des échanges

La production des ordures ménagères augmente : plus d’un kilo par jour et par personne. La loi de 1992, relative à l’élimination des déchets, prône la valorisation et la prévention tandis que la collecte sélective et tri des emballages se développent.

Dès l'an 2000, le Siom met en place cette collecte sélective avec des équipements et des logistiques adaptés (bacs spécifiques, camions-bennes, tournées en porte-à-porte, ...).

En 2009 et 2010, les lois Grenelle sont votées. Le principe : mieux collecter pour mieux recycler. Le Siom décide alors de créer les Ecoles Durables en partenariat avec l'Education Nationale. 

En 2015, la loi de transition énergétique pour une croissance verte voit le jour autour de trois grands axes : augmenter la valorisation des déchets (en particulier des emballages recyclables), lutter contre le gaspillage et promouvoir l’économie circulaire.

 

Et aujourd’hui ?

Nous vivons dans une société d’hyper consommation : on achète, on consomme et on jette abondamment, générant des montagnes de déchets… qui se retrouvent dans la nature et polluent notre planète.

30 millions de tonnes de plastiques finissent chaque année dans les océans, allant jusqu’à donner naissance à un 7ème continent.

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